“Travailleuses de la mer”.

Le projet des travalleuses de la mer est d’ objectiver un élément naturel et d’en extraire une représentation uniquement visuelle. Ainsi accentuer l’absurdité de son appropriation en l’installant dans un endroit où il ne peut plus avoir les mêmes propriétés que dans son contexte originel, ni la même forme...cette idée est la continuité de mon projet « terrain vague », mais à rebours.

À partir de ce petit meuble utilisé pour les couturières d'autrefois, le projet pour le collectif "Les Travailleuses" fut de trouver un symbole liant féminité et travail, mais qui ne soit pas forcément humain. La Lune justifie ainsi sa présence, symbole féminin dans de nombreuses cultures, dont le travail sur la mer est le plus visible et universel. L’autre intention fut d’utiliser l’objet à contre-emploi : au lieu de remplir les cases de différentes choses, tenter de les unifier par quelque chose de non divisible. Utiliser l'eau de mer et la sculpter fut impératif pour de multiples raisons. La mer devient alors un matériau modulable et entrant dans des cases sous l’influence d’une Lune dont les phases, les coefficients de marée, sont exprimés dans les différentes travailleuses. Ces dispositifs tentent tour à tour de manière absurde soit de recréer un mécanisme naturel, soit de rendre organique un objet inanimé.


Les travailleuses de la Mer renvoient également au roman de Victor Hugo " les travailleurs de la mer".

Travailleuses de la mer :
tryptique en bois, eau de mer gélatine, céramique, leds, acrylique, plastiroc.




fabrication d’une gelée d’eau de mer


sculpture de l’eau de mer gélifiée coulée dans une “travailleuse”.

peinture des casiers



eau de mer gélifiée et sculptée

céramique


Les différentes phases de la lune sur les travailleuses de la mer.